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Nous sommes partis à deux voitures du parking situé à l’Espiadet, sur la route du col de Beyrède. Le temps est très beau mais froid, -3 degrès, cela pique un peu, d’autant plus qu’on chemine à l’ombre. Nous mettons nos raquettes au début du sentier forestier du Hourc, Nous voyons dans la neige des traces de renard et de cerfs. Nous commençons à grimper dans la forêt à une allure soutenue. La fatigue se faisant sentir, nous préférons rebrousser chemin et nous diriger vers le lac de Payolle.

La route du Hourc doit son existence à Mr Pierre de Lassus, contrôleur des marbres de Campan. Il fait en effet ouvrir en 1713, sous le règne de Louis XIV, une route passant par le col de Beyrède afin de charroyer les pesants blocs de marbre de la carrière de Payolle jusqu’aux eaux navigables de la Neste à Sarrancolin et ainsi rejoindre les flots à Montréjeau puis Toulouse. La marbrière de l’Espiadet découverte par les romains, ce site fut déclaré « carrière royale » par Louis XIV en 1684, elle n’est plus exploitée depuis 1992.

Nous nous retrouvons devant les restaurants et faisons le tour du lac sans les raquettes. Le lac est gelé, deux adultes et deux enfants jouent au milieu du lac, complètement inconscients du danger. Jean Pierre les rappelle à l’ordre, habillé en bleu et le prenant pour un gendarme, ils s’exécutent et rentrent penauds en évitant de passer devant Jean Pierre.

La neige nous éblouit et des milliers de petits diamants étincellent au soleil. Nous pique-niquons à huit autour d’une table, omelette, sandwich, moscatel apporté par Jean Pierre et pour finir les crêpes au rhum et fleur d’oranger de Marie Christine, gâteaux de la deuxième Marie Christine et Josiane, café de Joëlle, cake de Lydia, nous sommes particulièrement gâtés. Le soleil nous chauffe le dos et nous apprécions particulièrement cette journée de beau temps, de neige, d’ambiance hivernale et de pureté de l’air. Après le repas, nous essayons de prendre une piste forestière au-dessus de la route en nous dirigeant vers le col d’Aspin, mais ce chemin mène à un cul de sac, faisons demi-tour et reprenons le long du torrent, traversons un pont, nous retrouvons devant les restaurants où nous prenons un dernier verre.

Merci à Jean Pierre pour cette belle proposition de randonnée raquettes.

Christian GALY